Lente guérison de la couche d’ozone menacée

Rédigé le 27/03/2025
Jujue LV


Une étude du MIT confirme que la couche d’ozone est en voie de guérison grâce à la réduction mondiale des CFC, avec une confiance de 95 % quant à l’efficacité du Protocole de Montréal. Les scientifiques estiment une fermeture complète du trou d’ozone d’ici 2035. Toutefois, des inquiétudes persistent : en 2024, le trou au-dessus de l’Antarctique atteignait 22,4 millions de km² à son maximum, et le protoxyde d’azote, issu notamment de l’agriculture, est désormais le principal destructeur de l’ozone. Parallèlement, les politiques climatiques de Donald Trump, axées sur les énergies fossiles et un affaiblissement des protections environnementales, inquiètent la communauté scientifique. La possible sortie des États-Unis de l’Accord de Paris pourrait compromettre les avancées en matière de lutte contre le changement climatique et la reconstitution de la couche d’ozone. Ces éléments rappellent que la coopération internationale reste cruciale pour la préservation de l’environnement mondial.


Slow recovery for threatened ozone layer

An MIT study confirms that the ozone layer is on the mend thanks to the global reduction of CFCs, with 95% confidence in the effectiveness of the Montreal Protocol. Scientists estimate a complete closure of the ozone hole by 2035. However, concerns persist: in 2024, the hole over Antarctica reached 22.4 million km² at its maximum, and nitrous oxide, mainly from agriculture, is now the main destroyer of ozone. At the same time, Donald Trump's climate policies, which focus on fossil fuels and a weakening of environmental protections, are worrying the scientific community. The possible exit of the United States from the Paris Agreement could jeopardize progress in the fight against climate change and the recovery of the ozone layer. These factors are a reminder that international cooperation remains crucial to the preservation of the global environment.


Lenta recuperación de la amenazada capa de ozono

Un estudio del MIT confirma que la capa de ozono se está recuperando gracias a la reducción mundial de CFC, con un 95% de confianza en la eficacia del Protocolo de Montreal. Los científicos calculan que el agujero de ozono se cerrará por completo en 2035. Sin embargo, sigue habiendo motivos de preocupación: en 2024, el agujero sobre la Antártida alcanzó un máximo de 22,4 millones de km², y el óxido nitroso, procedente principalmente de la agricultura, es ahora el principal destructor del ozono. Al mismo tiempo, las políticas climáticas de Donald Trump, centradas en los combustibles fósiles y en un debilitamiento de las protecciones medioambientales, preocupan a la comunidad científica. La posible retirada de Estados Unidos del Acuerdo de París podría poner en peligro los avances en la lucha contra el cambio climático y la recuperación de la capa de ozono. Estos factores recuerdan que la cooperación internacional sigue siendo crucial para preservar el medio ambiente mundial.