L’artiste Blow interrogé après sa peinture polémique

Rédigé le 22/02/2025
Jujue LV


Le 20 février 2025, l’artiste Blow a été auditionné au commissariat de Pointe-à-Pitre après une plainte déposée par Emmanuel Macron. L’œuvre en question, exposée en janvier au Centre des arts dans le cadre de l’exposition "Exposé.e.s au chlordécone", représente un individu brandissant la tête décapitée du président, suscitant des accusations d’incitation à la violence. Cette exposition abordait les conséquences du pesticide chlordécone aux Antilles, un sujet sensible en Guadeloupe et Martinique. Blow, accompagné de ses avocats Me Patrice Tacita et Me Eddy Arneton, a refusé de répondre aux questions des enquêteurs sur leurs conseils. Un juge d’instruction a été saisi et l’affaire pourrait aboutir à un non-lieu ou une mise en examen. Devant le commissariat, le Kolèktif Awtis Rézistans a affiché son soutien. À noter qu’Emmanuel Macron n’avait pas poursuivi Charlie Hebdo, bien que le journal ait déjà illustré une scène similaire. 


Artist Blow Questioned Over Controversial Painting

On February 20, 2025, artist Blow was questioned at the Pointe-à-Pitre police station following a complaint filed by Emmanuel Macron. The artwork, exhibited in January at the **Centre des Arts** as part of "Exposé.e.s au chlordécone" exhibition, depicts a figure holding the president’s severed head, sparking accusations of incitement to violence. This exhibition focused on the impact of the pesticide chlordécone in the French Caribbean, a highly sensitive issue in Guadeloupe and Martinique. Accompanied by his lawyers, Me Patrice Tacita and Me Eddy Arneton, Blow refused to answer investigators’ questions on their advice. A magistrate has been assigned to the case, which could lead to either dismissal or formal charges. Outside the police station, the Kolèktif Awtis Rézistans showed support. Notably, Emmanuel Macron had not pursued Charlie Hebdo, despite a past similar illustration. 


El artista Blow interrogado por su pintura polémica

El 20 de febrero de 2025, el artista Blow fue interrogado en la comisaría de Pointe-à-Pitre tras una denuncia de Emmanuel Macron. La obra, expuesta en enero en el Centro de las Artes dentro de la exposición "Exposé.e.s au chlordécone", muestra a un individuo sosteniendo la cabeza decapitada del presidente, lo que generó acusaciones de incitación a la violencia. Esta exposición trataba sobre el impacto del pesticida clordecona en el Caribe francés, un tema muy sensible en Guadalupe y Martinica. Acompañado de sus abogados, Me Patrice Tacita y Me Eddy Arneton, Blow se negó a responder a las preguntas de los investigadores siguiendo sus consejos. Un juez de instrucción ha sido asignado al caso, que podría derivar en un sobreseimiento o en una imputación. Frente a la comisaría, el Kolèktif Awtis Rézistans mostró su apoyo. Cabe destacar que Emmanuel Macron no presentó una denuncia contra Charlie Hebdo, a pesar de una ilustración similar en el pasado.